Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau a proposé, au ministre de l'Economie d'abaisser le taux du Livret d'épargne populaire (LEP) de 5% à 4%, et a estimé «justifié» le maintien de celui du Livret A à 3%. Deux recommandations immédiatement acceptées dans la foulée par le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, à quelques jours de la démission du gouvernement. Si le taux du LEP s’établira à 4% à partir du 1er août, celui du Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) «restent à 3% jusqu'au 1er février 2025», précise-t-on à Bercy.
La baisse de la rémunération du LEP aurait même pu être plus importante puisque si le gouvernement avait suivi la formule théorique le taux de ce produit aurait même pu être abaissé jusqu’à 3,6%. Pour autant, le gouverneur de la Banque de France avait recommandé de ne l’abaisser qu’à 4% afin de donner « un gain supplémentaire de pouvoir d'achat à l'épargne populaire » et de maintenir « la capacité d'attrait de cet instrument auprès des Français éligibles non encore détenteurs de LEP».
