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Photo du rédacteurCercle des Épargnants

Le private Equity dans les PER, c’est désormais une obligation, sauf si…

A compter de ce jeudi 24 octobre, PER va commencer à rimer avec Private Equity. L’article 35 de la loi industrie verte entre en effet officiellement en vigueur ce jour et il prévoit que tout nouveau souscripteur à un Plan épargne retraite (PER) aura obligatoirement dans son portefeuille une part minimum d’actifs non cotés (capital-investissement, fonds de dette, fonds européens d’investissement à long terme…).


Il était déjà possible de demander à avoir des actifs non-cotés dans son portefeuille mais pour cela il fallait en faire la demande express. Désormais, cette obligation s’imposera par défaut à tous ceux qui choisissent une gestion dite par horizon, c’est-à-dire ceux qui ne feront pas le choix de gérer eux-mêmes, de façon libre, leur épargne.


La part de ces actifs non-cotés dans le portefeuille dépendra du profil choisi par l’épargnant : Ainsi, détaille le journal Les Echos : « pour les gestions pilotées « prudentes », les fonds d'investissement alternatifs devront représenter au moins 2 % à 6 % des versements : 2 % jusqu'à 10 ans avant la date de liquidation envisagée par le titulaire, 4 % jusqu'à 15 ans avant la date de liquidation envisagée par le titulaire et 6 % jusqu'à 20 ans avant la date de liquidation envisagée par le titulaire (…) Pour la gestion pilotée équilibrée, où la part d'UC peut au maximum atteindre 80 % dans les premières années de vie du PER, les versements minimaux sur le non coté oscilleront entre 3 %, 5 ans avant le départ à la retraite, et 8 % jusqu'à 20 ans avant la date de liquidation du plan. Pour les mandats dynamiques - dénués de contraintes globales sur les UC avant que le PER arrive dans ses 5 dernières années -, la part des versements sur du non coté devra atteindre au moins 12 % au-delà des 20 ans qui séparent l'investissement de la liquidation du PER. Entre 20 ans et 15 ans, elle tombera à 10 %, puis à 7 % entre 15 ans et 10 ans ». Enfin, ceux qui choisiront une gestion pilotée « offensive » devront voir leurs versements dans le non-côté atteindre entre 6% et 15% de l’épargne investie.


L’objectif ultime de ces mesures est de flécher davantage l’épargne vers l’économie réelle. Pour l’épargnant cela peut être source d’opportunités intéressantes en termes de diversification et de rendements à long terme, même si part nature le non-coté peut parfois être plus risqué à court terme.


Ceux qui seraient totalement réticents à ce type d’actifs peuvent échapper à cette obligation. Mais cela impose de choisir une gestion libre de son PER, ce qui demande une connaissance élevée des mécanismes financiers.



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