Selon la Fédération française de l’actionnariat salarié (FAS), 57% des entreprises ont lancé une opération d’actionnariat salarié en 2024. Ce résultat, tiré de la 13ème édition de l’enquête « Benchmark FAS de l’actionnariat salarié » réalisé avec le groupe Alixio et Clifford Chance témoigne selon la FAS « d’une volonté affirmée des entreprises de proposer ces opérations aux salariés en France comme à l’international depuis la loi Pacte ». Ainsi, au sein des entreprises du CAC40 la moyenne de détention du capital se situe à 3,9%, en croissance de 0,3 point. Du côté des entreprises du SBF120, ce taux progresse pour atteindre 1,8% (+0,1 point). L’enquête révèle que les deux leviers majeurs qui impactent positivement cette croissance « sont une politique régulière pour 20% des répondants ainsi que la concordance du versement de la participation et de l’intéressement avec les offres d’acquisition d’actions ». Pour motiver leurs salariés il est important que les entreprises pratiquent un généreux abondement. Ainsi, plus des deux tiers des opérations sont abondées par l’entreprise. De fait, alors qu’un salarié doit mettre 2500 euros pour bénéficier en moyenne de 1100 euros d’abondement de son entreprise, l’enquête constate que « dans un contexte de pouvoir d’achat impacté par l’inflation, l’apport personnel progresse en moyenne à 3100 euros, notamment dans les tranches supérieures à + de 5000 euros pour 23% des répondants. C’est 15 points de plus que l’année précédente sur cette dernière tranche ».
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