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Photo du rédacteurCercle des Épargnants

Les Français plus que jamais séduits par le principe de la retraite par capitalisation

Couple de retraités

Comme l’an dernier, l’édition 2024 du Baromètre Ifop pour Altaprofits révèle que 8 actifs sur 10 (84 % des Français en activité professionnelle) sont convaincus qu’épargner par soi-même, autrement dit « par capitalisation », est nécessaire pour compléter sa future pension retraite. Quatre actifs sur dix (43 %) estiment même cela « tout à fait » nécessaire. « Dans ce contexte, explique-t-on chez Altaprofits, le Plan Epargne Retraite (PER) qui permet de bénéficier d’une rente viagère ou d’un capital au moment de la retraite apparaît comme un placement stratégique pour se constituer par ses propres moyens un complément de revenus ».


Ainsi, selon le baromètre, 41% des actifs ont l’intention d’ouvrir un PER (en particulier les moins de 35 ans qui sont 55% à l’envisager) tandis que 14% l’ont déjà fait. En revanche, 45% n’ont pas l’intention d’y souscrire, chiffre intéressant permettant d’appréhender les réticences qui s’exercent à l’encontre de ce produit d’épargne. Par exemple, 28% « sont découragés par le blocage des fonds jusqu’à leur retraite », tandis que 23% estiment qu’il est trop tard pour cela (chiffre qui monte à 42% chez les 50-64 ans ).


L’autre originalité de ce baromètre provient du fait qu’il distingue les réponses par région. Ainsi, ce sont les actifs en Bretagne qui sont le plus convaincus de la nécessité d’une épargne « par capitalisation ». Des dispersions que l’on retrouve aussi dans le degré de connaissances en matière d’épargne financière. La région Pays de Loire apparaît la plus en retard dans ce domaine, avec les épargnants préférant nettement les livrets réglementés aux placements plus risqués. En outre, ils sont 86 % à estimer manquer des connaissances nécessaires pour placer leur argent sur les marchés financiers ou dans des Sociétés Civiles de Placement Immobilier (+ 4 points au regard des 82 % en moyenne), 89 % à craindre d’y perdre de l’argent (+ 8 points face aux 81 % de moyenne), 86 % à affirmer un manque de transparence (+ 6 points par rapport aux 80 % de moyenne nationale).


En revanche, les épargnants en Occitanie et dans les Hauts-de-France sont les plus nombreux à choisir leurs placements en toute autonomie (respectivement 57 % et 56 % contre 48 % de moyenne / + 9 et + 8 points par rapport au taux national), ce qui laisse augurer d’une connaissance plus fine de l’économie de l’épargne dans ces régions-là.

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